Ce qu'ils en disent
Les premiers lecteurs ont reçu leur exemplaire du premier numéro de Pulp.com.
De premiers retours nous parviennent. Les voici :
"Je commence à le lire ce soir... Là je n'ai lu que le billet de Fred Gevart.
Je l'aime bien ce billet et en particulier cette phrase :
"A
gauche, il fait encore jour. A droite, c'est déjà la nuit. Entre les
deux, les autres, et puis moi, et ma fender telecaster à trois smics
qui me réchauffe les neurones et qui me coupe de l'ennui."
Ptite bulle du Bistrophilo
"je l'ai lu au petit dèj !
on n'est pas là pour commenter les textes sélectionnés, mais parler du concept, et là, vraiment, j'adhère !
le
petit format est à la hauteur du principe : sans prétention, une
présentation d'auteurs inconnus qui mériteraient d'être reconnus et une
chance leur est donnée !
j'ai beaucoup aimé l'intro de la rédaction et l'édito de traffic, je suis tout à fait d'accord !
à mon avis, ce n'est pas demain que l'écran remplacera le papier pour ce qui est de la littérature ... enfin j'espère !!
je
n'ai pas encore tout lu mais je lirai tout, c'est sûr, c'est sur papier
! (pas comme quand je dis que je lirai plus tard un texte qui
finalement se perd au fin fond du forum et que j'ai la flemme de
rechercher !)
bravo à tous, et je suis ravie d'avoir participé à ma manière ..."
Ladydaisy, sur Effetmer
"Ça y est, je l’ai reçu mon Pulp.com.
Bon, ma première impression c’est que je l’ai trouvé tout petit.
Mais c’est parce qu’on a l’habitude des grands journaux qu’il faut
qu’on plie en quatre pour les lire. Là au final c’est bien, il n’y a
pas besoin de le plier.
En plus, il rentre impeccable dans la poche intérieure gauche de ma veste.
Comme ça, si un malfaiteur veut me suicider avec une balle dans mon
cœur, et bien mon Pulp.com, il sera là pour arrêter la balle et je
serais sauvé et le malfaiteur sera bien attrapé.
C’est déjà ça.
"
La suite : ICI
"Voilà, je l’ai lu, le numéro 1 de Pulp.com et je
reste une seconde songeur, la revue entre les mains. Il y a dans ces 40
pages de papier format A5, un enchevêtrement incroyable de culture gaie
et polissonne et de contre-culture d’un romantisme noir et désespéré.
C’est détonant et reflète assez bien ce qu’on trouve aujourd’hui sur le
net.
Car Pulp.com est bien une revue virtuelle, avec un
rédac-chef, un bureau et des collaborateurs qui dans leur toute grande
majorité ne se sont jamais vu autrement que par écrans interposés.
Pour
la forme, je trouve sa couverture pas mal, mais trop sage ? Certains
textes sont imprimés sur des fonds imagés qui les rendent peu lisibles,
d’autres un peu longs à mon goût ( tout ça est très subjectif ). Bref,
j’aurais aimé un peu plus d’images et de déconne, comme sur leur site.
Mais pour le reste c’est vraiment très révélateur.
Il
y a d’abord cet édito de Traff ( sur le Web beaucoup de surfeurs ont
des surnoms, surtout les jeunes ) qui parle de littérature et écrit : «
après tout, un écrivain quelque soit son statut n’ a pas besoin
d’argent, ni d’édition prestigieuse, de gloire ou de buzz, un écrivain
n’a besoin que de lecteurs ». J’aime bien.
Et puis cette carte
blanche de Nihil qui est un administrateur de l’un des sites les plus
trash de l’hexagone « La Zone » et qui explique son dégoût de
l’internet actuel et plus spécialement de Facebook qu’il voit parasité
par une sorte de bétail de personnages médiocres qui ne vivent qu’à
travers leurs semblables.
« Tout le monde fait de la musique
et de la photo artistique. Et tout le monde cherche à se faire
connaître, dans une grande course à l’audimat ! Et ces sites
littéraires alors… où l’on s’entre-pourlèche gaiement l’anus… où il est
impossible d’entendre un avis sincère… ». Dur dur mais…
Ah, on est loin de Marie-Claire et de Paris-Match.
Et
puis des poèmes pour enfants (très jolis), de la prose, des dessins (
je vous recommande Monsieur Monsieur ), une page d’une noirceur d’enfer
intitulée « raté » et signée par un zonard bien sur.
Et puis, un
mini-conte qui m’a laissé sur le cul. Deux pages d’une modernité et
d’une dureté inimaginable. A la fin je me suis dit : c’est sûrement
écrit par un jeune rebelle enragé, un gothique écartelé entre l’ennui
et le désespoir. J’ai lu le nom en bas du texte…. Micheline Boland !
Là je suis retombé une seconde fois sur le cul et je lui en veux un peu, car depuis j’ai mal au coccyx.
Il faut aider cette revue. Elle le mérite. Et on en sort… pensif. Peut-être qu’il lui manque un nez rouge ?"
Vous qui l'avez lu, donnez votre avis en commentaire, ça nous intéresse !